Résumé :
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Nous sommes en 1946. La jeune Catherine-Rachel a bien grandi depuis la Maison des enfants de Sèvres, où Goéland et Pingouin, un couple de résistants, l’ont cachée durant la Seconde Guerre mondiale. Elle a tenté de vivre avec Étienne en province, mais est revenue à Paris pour assouvir sa passion de reporter-photographe. A la Maison des enfants, elle retrouve Jeannot, toujours à la recherche de Sarah, et se lie avec des nouveaux orphelins attachants. Elle déménage à La Ruche dans le XVe et devient amie avec Max Ernst. Elle réalise quelques reportages pour L’Humanité (un camp de vacances franco-allemand...), mais se retrouve vite cantonnée à la presse féminine. Et puis, elle part aux États-Unis couvrir les frémissements du mouvement des droits civiques.
Julia Billet dit s’être inspirée de la vie de sa propre mère pour raconter celle de Catherine, et l’amour qu’elle porte à son personnage se ressent dans le ton chaleureux du narrateur externe. L’écriture est simple, l’histoire linéaire enchaîne les événements sans les faire se chevaucher. La petite histoire rencontre très régulièrement la grande, nous offrant un condensé de l’atmosphère pleine de vitalité qui bouillait à la Libération. Comme le précédent tome, La guerre de Catherine, le roman plaira par sa justesse tranquille.
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