Résumé :
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Au Moyen-âge, la poésie se chante accompagnée du luth : elle est le fait des trouvères (souvent des seigneurs du Nord), et des troubadours dans le sud, poètes de professions, qui les colporte de château en château. Chansons contant de hauts faits d'armes, les croisades, poèmes pour la Dame, pour Dieu, pastourelles à la gloire de la nature, de la vie quotidienne dans les villages, où les temps sont durs, et où le rire est bienvenu. Les ménestrels, errants, sont souvent mal vus de l'église. Mais la poésie courtoise prendra un grand essor à la cour d'Aliénor d'Aquitaine, protectrice des lettres, elle-même petite-fille de troubadour, puis dans les cours de ses enfants.
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