Résumé :
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Depuis le dernier tiers du XXe siècle, la mémoire est devenue l’une des modalités privilégiées du rapport que les sociétés contemporaines entretiennent avec le passé. Elle a suscité des politiques publiques d’un genre inédit, à l’image des « lois mémorielles » ou des réparations symboliques tardives des crimes du passé, proches ou lointains. Né dans l’après-coup de la Shoah, deux à trois générations après la chute du nazisme, le besoin de se souvenir et la hantise de l’oubli se sont étendus à d’autres grands épisodes mortifères de l’histoire : guerres, génocides, colonisations. Réflexion autour des notions de mémoire(s), d'histoire et de la de la construction de ces entités autour de certains événements marquants, avec une mise en perspectives dans le cadre national, européen et international.
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